Aïe ! Les lunes de Fos...
BENEDETTO André Aïe ! Les lunes de Fos... chronique d'un enlisement, collection "Théâtre hors la France", P. J. Oswald, juillet 1975. -130p.
"Mais où se sent-on vraiment chez soi aujourd'hui ? Qui peut dire je suis ici chez moi sinon les morts au cimetière."
À Fos, dans "Les flots bleus", bar tenu par Emma et sa serveuse Maria, des travailleurs immigrés (un Égyptien, un Algérien, un Catalan, un Chypriote) puis un italo-yougoslave qui a pour tonton le président américain Ford. Occasion de parler de l'actualité politique internationale (Giscard, Helmut Schmitt, Caramanlis, Harold Wilson, Franco, Gonçalvès...) et de la genèse de l'installation d'une aciérie à Fos : "Le seul problème: lutter contre une invasion. Non pas celle des travailleurs mais du capitalisme soutenu par l'État. Le gouvernement a soutenu cette opération gigantesque sans poser aucune condition."
Pièce créée le 10 juillet 1975, au Théâtre des Carmes d'Avignon.