Le fils de l’Almamy - La case de l’homme.

NDAO Sidi Ahmed Cheik   Le fils de l’Almamy - La case de l’homme,  collection "Théâtre africain", n°20, P.J. Oswald, achevé d'imprimer en janvier 1973 par Daniel Chénel imprimeur à Honfleur. -76p.      

 La première pièce a été montée par l’auteur avec la Troupe des écoles normales de Thiès (Sénégal) en mai 1967. Une dizaine de personnages  (cinq hommes et cinq femmes). Le prince Karamoko, fils ainé de l’Almamy Samory, est de retour après un voyage d’un an du pays des Peuples de la Mer où il a été envoyé par son père pour « dérober  le mystère de leurs victoires». Les retrouvailles entre le père et le fils vont être catastrophiques. Samory, pensant que l’esprit de son fils a été contaminé, le fait murer dans une case et, rompant la trève, reprend la guerre contre les redoutables étrangers. Cet épisode de la vie de Samory Touré (1830-1905), grand résistant à la colonisation française, inspirera également à Bernard Zadi Zaourou sa pièce Les Sofas ("Théâtre africain", n°26, P. J. Oswald, 1975). La signature par Samory Touré, en 1886, du traité de Kéniéba-Koura, qui cédait la rive gauche du Niger à la France, inspirera à Massa Makan Diabaté sa pièce Une hyène à jeun (Hatier, 1988).

La deuxième pièce, La case de l'homme, raconte en trois courtes scènes, le départ d’un adolescent pour l’initiation, la sortie de l’initiation, puis son retour au village où sa fiancée l'attend.