Les malheurs de Tchakô

Année de publication: 1968

 

NOKAN Charles         Les malheurs de Tchakô, collection  "Théâtre africain", n°3,  P.J. Oswald, mars 1968. -96p.

Tchakô est très malheureux. Pourtant il a de l’argent, il est intelligent, lui rappellent Kuaénan, Miézou et Kakou, ses trois fidèles amis et compagnons de lutte, devenus, après l’Indépendance, ministres et député. Mais Tchakô sait qu’il ne pourra jamais devenir ministre, qu’il ne pourra aussi jamais être aimé de Fatouma, la jeune fille qu’il désire, parce qu’il est bossu et que son visage est plus laid que celui d’un crapaud. Et quand Fatouma vient finalement le rejoindre, il est trop tard, Tchakô a sombré dans la nuit. Tchakô est irrémédiablement et définitivement malheureux et pour cela sera toujours du côté des misérables. Les scènes avec Tchakô se déroulent dans un salon ou la chambre d'une maison; en contrepoint, Nokan nous emmènent dans des champs où l’on voit des paysans au travail, sur un chantier où des maçons se débattent pour survivre. Pièce finie d'écrire par Nokan en septembre 1962.