Le roi des morts - Il est venu diner - La corrida
BASSO Primo Le roi des morts - Il est venu diner - La Corrida, P. J. Oswald, mars 1977. -134p.
Trois courtes pièces (un acte), trois huis clos se terminant chacun par la mort d’un personnage (sacrifice, assassinat, suicide).
Le roi des morts : sur un bateau de croisière. Le Cercle océanique organise, pour une élite relativement fortunée où ne fourmillent pas les penseurs, une mini-croisière vers Guernesey. Geogeo, gentil organisateur, animateur, propose pour le passage à minuit du méridien de Greenwitch un sacrifice humain, dont il sera finalement la victime.
Il est venu dîner : dans l’appartement d’une modeste famille (monsieur et madame Théron, leur fille Monique adolescente et le cadet Cyril) où viennent manger /se sont invités le Président et sa femme. Parmi les présents, un autre protagoniste, le frère de Théron, non prévu par Théron, ni par le service de sécurité du Président…
La corrida : dans une classe de terminale d’un lycée jeune public 3ème-lycée. Deux adultes : Ramirez - prof de philosophie réfugié en France suite à la guerre civile espagnole, athée - et un surveillant général ; dix élèves de terminale dont deux filles. La pièce a été créée en 1968, par Inter-Variétés, dans une mise en ondes de J.- A. Blondeau, avec Daniel Ivernel, Pierre Constant, Maurice Sarfati, Pierre Trabaud…
La corrida fait partie de la liste des pièces de Basso signalées à la fin de son livre Les Doigts de la ville, (Impregraph, Nancy, 1er trimestre 1969, 69p, illustrations noir et blanc d’après les maquettes des costumes de Françoise Darne). Les Doigts de la ville a été créée le 4 février 1969 à Sarrebourg par la Comédie de Lorraine (Nancy), dans une mise en scène de Michel Dufour. Pièce historique en trois actes se déroulant à Metz au Moyen Âge. L’avocat Philippe de Chambre a été dénoncé par sa femme comme porteur de la lèpre ; après un rituel de mort civile, il est relégué avec les autres ladres qui vivent à l’écart de la ville. Un des lépreux, Arnoul va tenter de contaminer toute la ville en empoisonnant les eaux de la ville, par l’intermédiaire d’un musulman. Un seul personnage féminin, Sabine, une jeune juive qui entretient une relation passionnée avec Philippe.
