Gilles Sandier

Gilles SANDIER, auteur de la critique en couverture verso de Le matin rouge de Jean-Pierre Bisson.

Georges Sallet, pour l'état civil, naît le 28 novembre 1923 à Saint-Amand-Montrond. Plus jeune agrégé de lettres, il est nommé professeur de français au lycée Gautier d'Alger puis chargé de cours à la faculté de Lettres où il fonde en 1949, avec Christian Courtois, le Centre Culturel Interfacs pour lequel donnera des conférences sur le théâtre et mettra en scène diverses pièces : Le Bal des voleurs de Jean Anouilh, 1950, décors de André Acquart ; Léocadia de Jean Anouilh,1952 ; Monsieur de Pourceaugnac de Molière, 1951 ; Les Mariés de la Tour Eiffel, livret de Jean Cocteau, musique de Charles Martin, Opéra d'Alger, février 1953 ; Pasiphaé de Henry de Montherlant, 1953 ; Supplément au voyage de Cook de Jean Giraudoux, 1954. De retour à Paris, il enseigne au lycée Buffon puis au lycée Carnot. En 1960, sous le pseudonyme de Gilles Sandier, il publie l'An n'aura plus d'hiver (Julliard). Sous ce pseudonyme, il signe des critiques théâtrales dans la presse (Arts, Le Magazine littéraire, La Quinzaine littéraire, Politique Hebdo, Le Matin...), intervient à la radio sur France Inter dans la tribune théâtrale du Masque et la Plume, au côté de Guy Dumur, Morvan Lebesque, Alfred Simon, Michel Polac ...Il meurt d'une crise cardiaque, à Paris, le 29 janvier 1982. Il laisse deux recueils de critique - le second est posthume - qui sont un témoignage précieux, couvrant deux décennies de la vie théâtrale en France.

  • Théâtre et combat, Stock, 1970. -368p.
  •  Théâtre en crise. (Des années 1970 à 82), Éditions La pensée sauvage, 1982. -487p, ill.