Colette Hélard-Cosnier

Colette COSNIER, née à La Flèche (Sarthe) le 28 avril 1936, morte à Rennes le 4 janvier 2016. La dramaturge de Le village ensorcelé (Magnard, 1971) et de Marion du Faouët fut une historienne, autrice de nombreux portraits de femmes. Fille unique d’un électricien et d’une couturière, elle s’inscrit après le bac, à la faculté des lettres de Rennes. Elle y passe une maîtrise consacrée au comédien Jodelet, puis établit, pour sa thèse de 3ème cycle, l’édition critique de L’Amour à la mode (1651) de Thomas Corneille. Assistante à l’Institut d’études théâtrales, fondé par Jacques Scherer, elle épouse, en 1972, André Hélard et s’installe en Bretagne où elle intègre l’université Rennes-II. Elle y enseignera la littérature comparée et proposera notamment des cours ne comprenant que des écrits de femmes. Ses archives sont conservées à Angers au Centre des archives du féminisme. Une rue de Rennes porte son nom. «Ce qu'on écrit ne meurt pas.»

Choix bibliographique :

  • Marie Bashkirtseff, un portrait sans retouches, Horay, 1985.
  • La Bolchevique aux bijoux, Louise Bodin, Horay, 1988.
  • Marie Pape-Carpantier, fondatrice de l’école maternelle, L'Harmattan, 1993 / Fayard, 2003.
  • Rennes et Dreyfus en 1899, avec André Hélard, Horay, 1999.
  • Le silence des filles : de l'aiguille à la plume, Fayard, 2001.
  • Henriette d'Angeville : la dame du Mont-Blanc, Guérin, 2006.
  • Les dames de Femina, Presses universitaires de Rennes, 2009.
  • Histoires de saintes, parcours de femmes, Presses Universitaires de Rennes, 2016.